La ville intelligente ou smart city est vue comme Le salut de notre environnement pour continuer d’exister et vivre confortablement même dans une cinquantaine d’années. Quelques villes connues s’y sont mises, mais cela demande du temps et aussi beaucoup d’efforts et d’investissement des dirigeants. Découvrez les moyens à mettre en œuvre afin de prétendre au titre de smart city dans ces quelques lignes.
Qu’est-ce qui fait une ville intelligente ?
Dans une ville numérique, les NTIC règnent en maitres. Dans la vision globale d’une smart city, tout le monde a accès à Internet à travers une connexion wifi haut débit et totalement gratuite. Ces technologies de la ville intelligente commandent également les services publics afin d’améliorer la qualité de vie des habitants. Cela a aussi pour but de mieux gérer la consommation des ressources et d’éviter le gaspillage. Cette refonte du concept traditionnel des métropoles revoit entièrement l’utilisation d’énergie et le transport en plus efficaces.
Qui participe au développement d’une ville en éco-city ? Les startups, le Gouvernement, les entreprises et les citoyens. Ce type d’aménagement a comme avantage de produire un minimum d’impact sur l’environnement et d’émissions de CO2 d’où son autre appellation green city.
Les révolutions opérées touchent non seulement la mobilité, l’environnement, le mode de vie et l’administration, mais aussi l’économie. Par exemple pour la mobilité, la circulation doit être plus fluide comme ils font à Séoul.
Au niveau de l’environnement, les habitants sont davantage incités à trier les déchets, à recycler et à adopter les énergies renouvelables. Le mode de vie « smart » commence par la construction de logements intelligents du style maison bioclimatique qui peut se passer de climatisation et de chauffage à outrance.
D’un autre côté, on insiste sur le côté connecté du bâtiment, mais pas seulement. Avec le temps, la smart city se veut aussi d’améliorer des domaines comme la santé publique ou encore le secteur de l’emploi en créant de nouveaux métiers plus durables eux aussi.
Les villes intelligentes connues
Les villes qui désirent devenir des villes connectées ou green city font bien de copier l’exemple de certaines qui ont ouvert la voie comme Stockholm. Cette dernière a réussi à réduire sa pollution et sa consommation d’énergie sur le long terme. Ses services publics sont interdépendants et elle se sert entre autres des réseaux sociaux comme outil de communication.
Un autre exemple de ville connectée : Rio de Janeiro. Elle fait partie des nombreuses smart city dans le monde qui comptent sur un vaste réseau de caméras et un centre de services dédié pour améliorer la gouvernance de la ville. Ainsi peu importe ce qui se passe, catastrophes naturelles, accidents, bouchons, les autorités savent instantanément où et s’organisent au mieux.
La Corée du Sud, elle, s’y est mis depuis longtemps avec son projet U-Korea dans plusieurs de ses villes et notamment Sondgo. On y remarque la présence de vidéosurveillance à chaque coin de rue, mais aussi une révolution de la gestion d’énergie.
Comment y arriver ?
Comme chaque ville a son plan d’urbanisme et son identité propre, se copier aveuglément de A à Z n’apporterait pas les résultats attendus. Il faut que chacune se pose des objectifs dans les nombreux secteurs que nous venons d’énumérer et les atteigne pour gagner le titre de ville durable ou d’éco-cité. En parallèle, une smart city doit pouvoir offrir une bonne qualité de vie aux habitants à travers ses services publics et donner envie aux entreprises et aux professionnels de s’y installer à travers ses infrastructures.
Les experts affirment que pour parvenir à mettre en place rapidement ce type de ville, il faut avant tout disposer d’un logiciel qui collecte rapidement et efficacement les informations relatives à son bon fonctionnement. Cela réduirait nettement les risques que des bugs surviennent.